Jean-Luc Favéro
« J’ai toujours dessiné, aussi loin que remonte ma mémoire.
Je n’ai jamais su faire que ça. »
Jean-Luc Favéro intègre l’école des Beaux-Arts de Toulouse alors qu’il n’a que 17 ans. Il y découvre le monde de l’art, apprend à manier les outils et travaille le dessin.
Jean Luc Favéro a inventé son matériau de base : le bidon de tôle qu’il découpe, martèle, assemble et cisèle. Avec cette matière, il travaille le bas-relief et la sculpture grands formats.
« Si je fais des grands formats, ce n’est pas par mégalomanie,
c’est pour redevenir petit. »
Au premier rayon de soleil, l’artiste part dans la forêt, peindre les sous-bois et les arbres majestueux. Cette poursuite chaque jour répétée, a pour fonction d’affuter le corps et l’esprit. Elle est une nourriture, celle qui nourrit sa nature intérieure.
« Ce n’est pas le paysage qui est grand, c’est le regard porté dessus qui doit l’être. »
Et c’est une série de dessins issus de ce travail, réalisés au brou de noix sur des cahier de comptes, que l’artiste présentera au MUB à l’occasion du Printemps de l’arbre 2024.